par Michel Valdrighi, 3X ans, bonne à tout faire du web le jour, superhéros injustement méconnu la nuit.
I can’t find faces today that look as solemn as I photographed when I was young. I find tortured and miserable faces of the wretched and poor, but the middle class have adopted a Spring Break look, smiling big orthodontic smiles, waving arms and hoisting glasses, mugging for the camera like Paris Hilton or an American Idol. Different zeitgeist.
Cafe Selavy, Hopper, Kerouac and the Zeitgeist of Solitude
(Mais aussi : « My earliest memory is of legs and sunlight » chez ce même photographe.)
Dear E.T.
You were a great preformer in E.T., Emperor Strikes Back and Star Wars. I bet you hav more talent than alot of people. I am incoraged to go see you preform in any movie.
Love,
Michelle
Please write back!!!!
Le monde vu par des yeux d’enfants, le projet en cours d’Eirik Holmøyvik, me fascine par son apparente naïveté : comment photographier un sujet en lui donnant à la fois l’aspect du souvenir et l’aspect du neuf ?
Ce soir là, il a neigé.
Une tache blanche un peu loin à un bout arbitraire de cette rue qui n’en finit pas d’encercler le sud de la ville.
J’ai marché vers elle, sans presser le pas. Dans mes jambes un gamin qui n’avait vu la neige qu’une fois courrait incrédule.
Des chaussures taille 28 trempées, la couleur bleue, du gris, du vert, sur l’étendue blanche au pied de la brique rouge.
Je m’arrête un instant et je l’entends déjà qui fait crisser la neige au creux de ses mains, sur les bonnets sur les parkas sur les nez des autres gosses.
Une bataille de boules de neige de plus, sa première.
Ce soir là, une affiche quatre par trois a chuté de son piédestal, comme un gros flocon blanc sur le trottoir.
Je me suis arrêté un instant et je lisais déjà les boules de neige et les bonnets de laine, dans les pas d’un enfant.
zengun (mon ancien blog anglo/francophone, mai 2000 à mai 2006)