par Michel Valdrighi, 3X ans, bonne à tout faire du web le jour, superhéros injustement méconnu la nuit.
Pourquoi tu fais tout ça ? Parce que tes copains 2.0 le font déjà et qu’ils ont déjà décroché des breloques en chocolat. Insupportable, non ?
Le pire, c’est que tu le fais de ton propre gré et que tu serais le premier à t’insurger si en Corée du Nord une loi obligeait chaque citoyen à utiliser un petit appareil électronique pour signaler sa présence dans un lieu chaque fois qu’il y pénètre.
Baudouin Van Humbeeck, 21st century boy
Si j’utilisais Foursquare, le monde entier se rendrait compte que je suis un gros ours casanier.
Je me sentirais obligé de sortir périodiquement dire que je suis à tel ou tel endroit au hasard (on va éviter de devenir le « maire » de l’école primaire du quartier par contre, ça craint).
Ou je demanderais aux voisins qui sortent de bien vouloir promener mon iPhone, pour le plaisir de découvrir le soir venu où j’ai « été. »
Ou je recevrais des SMS du genre « puisque tu es au supermarché, n’oublie pas de racheter du PQ. »
Évitons ces désagréments, continuez à considérer que je suis un aventurier des temps modernes.
Ou appelez-moi pour demander « t’es où ? » ça marche aussi.
D’où vient donc cette histoire ? il semble qu’elle puise son origine dans cet article en langue arabe du Arab Times, avant d’enflammer le web anglo-saxon. Que cela serve de leçon, écrit David Kenner : « ne croyez pas ce que vous lisez sur le papier ».
Slate.fr, La fausse histoire de monsieur l’ambassadeur « Gros Sexe »
Lire sur internet qu’il ne faut pas faire confiance au papier, un délicieux parfum d’ironie.
zengun (mon ancien blog anglo/francophone, mai 2000 à mai 2006)