par Michel Valdrighi, 3X ans, bonne à tout faire du web le jour, superhéros injustement méconnu la nuit.
Il me semble important de préciser que cette année il n’y a eu aucune mention de « ce qu’il nous faudrait c’est une bonne guerre », que l’auteur habituel s’est mis à parler en euros (ce qui m’économise enfin la pesante conversion anciens francs vers euros… ça n’avait aucun sens d’ailleurs, il est né un an après le nouveau franc), que le « tout se perd » opère une percée foudroyante dans les conversations, que la famille a le bon sens de ne rien mettre sur le dos de « la crise », que les murs d’un mètre d’épaisseur c’est cool mais pas pour capter quoi que ce soit avec le réseau Orange (toi aussi apprends à regarder tes e-mails collé à la fenêtre), que maman lira un jour ces lignes maintenant qu’elle a un ordinateur potable, que le journal de Pernaut est toujours un grand moment de n’importe quoi (chez TF1 il existe un cahier des charges qui stipule que même les sujets les plus anodins doivent mentionner « la crise », et le jour de Noël on commence par urbi et orbi avant même de laisser la parole au présentateur), que c’est vraiment pas de bol de quitter Paris et son temps de merde pour qu’en fin de semaine ce même temps de merde arrive seulement sur le sud-est, que c’est fnu d’avoir des pings de 30 secondes en Edge, et que l’année prochaine je reviens avec le permis de conduire histoire de ne pas me faire chier comme un rat mort.
C’était Noël 2008 à Bastia, un cru tranquille et moins névrosé que les précédents.
(Et si j’étais un blogueur standard du type « vieux de la vieille, prénom-nom.com, qui a appris avec Loïc Lemeur en 2006 », je vous dirais : et vous ?)
zengun (mon ancien blog anglo/francophone, mai 2000 à mai 2006)
Tu vas revenir en 2009 avec un contrat sur ta tête ;-p.