intraordinaire 

michel v mange des enfants.

par Michel Valdrighi, 3X ans, bonne à tout faire du web le jour, superhéros injustement méconnu la nuit.

2008 05 26

tnwclr !

Ne faites plus papier-peint dans la grande fête mondiale des éclopés du clavier : grâce à TNWCLR, vous aussi, développez un syndrôme du canal carpien en 7 jours !

18:48 | 2 commentaires | tags :

2008 05 25

un indice s’affiche en bas de votre écran

Hier, Eurovision avec Julien Lepers qui parle par dessus les chansons, et un extrait de la chanson française (Sébastien Tellier descendant d’une voiture de golf pour dire « Aïe ») qui donne vachement envie de voter pour la France.

Et tout ça, après une polémique sur la langue de la chanson. Qui aurait dû être en français.
Quelle grotesque méprise ! Oui, l’expérience le démontre, pour gagner l’eurovision il aurait du chanter en serbe ou en russe.

15:49 | 0 commentaires | tags :

2008 05 22

1361, *prout*, 1367, *prout*…

L’ours qui chiait des nombres premiers. (Merci mat.)
J’admire le cheminement intellectuel improbable qui démarre avec « et si on codait un générateur de nombres premiers en javascript » et qui finit en « …et ces nombres seraient les crottes d’un petit ours mignon. »

15:37 | 0 commentaires | tags :

2008 05 09

faire du vélo en marchant à côté du vélo

C’est donc étrange que si peu de personnes sachent dactylographier, donc utiliser confortablement et efficacement le clavier alors que celui-ci est un outil de travail omniprésent […]. Viendrait-il à l’idée de quelqu’un de faire du vélo en marchant à côté du vélo « je me débrouille sans problème, j’avance à pied mais je marche vite ; la pédale me cogne le mollet, ça me fait mal et l’épaule me tire, mais j’avance avec une pure merveille de la technologie cycliste… ». En général, on apprend à faire du vélo avant : on avance sensiblement plus vite et dans de bien meilleures conditions.

l’Écho des claviers, Les claviers invisibles de Labège

Ce soir je me suis mis au dvorak bépo pour, à terme, en finir avec les TMS et cesser de marcher à côté de mon vélo.
(Ce billet a pris 7 minutes à taper du coup !)

01:43 | 5 commentaires | tags :

2008 05 08

pas une dernière danse

Karen à Broadway, quelques jours avant une double mastectomie, un portrait de la série de nus new-yorkais Uncovered par Jordan Matter.

2008 05 07

comment Canon fabrique son 18-55mm

Petite expérience des finlandais de Teknofokus qui construisent, pour voir, un objectif à partir d’un cul de bouteille. (Et c’est presque utilisable, comme le 18-55mm sus-cité.)

18:26 | 0 commentaires | tags :

2008 05 06

et tout ça, sur votre temps de travail !

Vous vous sentez seul(e) ?
Vous en avez marre de bosser dans votre coin ?
Vous détestez prendre des décisions ?

Faites une réunion ! (via)

(Bonus track, aussi via sunny, la boîte qui veut qu’on la laisse tranquille.)

14:10 | 1 commentaire | tags :

2008 05 05

poèmes au marqueur

Quand pour écrire un poème d’aucuns prennent leur plume, leur Bic bleu, ou leur traitement de texte, Austin Kleon prend son marqueur pour écrire l’espace non-lu entre les mots.
Les mots eux, viennent du New York Times.

Ses Newspaper blackout poems (via) révèlent une poésie latente derrière les phrases bêtement déclaratives, comme celle qu’on approche l’esprit rêveur en lisant en diagonale sans pouvoir la fixer. (Un de mes favoris.)

09:28 | 0 commentaires | tags :

6 minutes 10

6 minutes 10, c’est le temps limite d’attention de Damdam et de la plupart de ses lecteurs.
La preuve en image avec ce screenshot de son post du 30 avril.

(Au passage, félicitations à Elixie et Trem_r, qui en plus d’avoir dressé un portrait assez fidèle d’une certaine blogosphère, ont malgré eux permis à des internautes plus ou moins éclairés de faire exercice de leurs dons d’observation pour soulever le problème de la boîte aux lettres, apparemment le seul élément invraisemblable de la vidéo. Yay eux.)

P.S.: Et merci Nacara pour les liens de Damdam et des boîboîteurs. (Pfft je manque même à mon devoir de crédit, où va le monde ma bonne dame.)

02:07 | 6 commentaires | tags :

2008 05 04

les nouvelles de ma mort sont grandement exagérées

Il parait qu’il y a eu un mois d’avril, pendant que je roulais à contre sens à Mario Kart Wii (code ami 2921-9252-8735), que je collectionnais les badges à The World Ends With You (un ovni RPG sur DS qui vaut le détour), que je cuisinais (avec succès, merci Pink) des makis à toutes les femmes de ma vie (ma copine, ma coloc, ma sœur et ma mère qui n’avait jamais mangé de poisson cru), que j’upgradais mon vieux blog anglophone (8 ans de blog dans 8 jours, youpi) vers WordPress 2.5, et que je faisais le pitre de diverses façons au taf.

Y a t-il vraiment eu un mois d’avril ?

21:15 | 0 commentaires | tags :

mots

plus barbares pour être à nouveau capables de culture

Par-dessus tout, je le constatai en rentrant à la maison, et le lendemain dans le préau de l’école, l’avait impressionné la distinction qu’établissait Kretzschmar entre les époques de culte et de culture ; et la remarque que la sécularisation de l’art, sa séparation d’avec l’office divin, n’avaient qu’un caractère superficiel et épisodique. L’élève de seconde supérieure se montrait ému à la pensée (point émise par le conférencier, mais elle s’était allumée en lui) que l’art du fait de sa dissociation d’avec l’ensemble liturgique, sa libération et son ascension jusqu’au plan solitaire personnel où la culture est une fin en soi, l’art, dis-je, s’était alourdi d’une solennité sans objet, d’une gravité absolue, d’un pathétique douloureux traduits sous une forme visible dans l’effrayante apparition de Beethoven sur le seuil de sa chambre ; et que cet état ne devait nullement rester son son destin permanent, sa disposition d’âme éternelle. Voyez-vous ce gamin ? Encore presque sans expérience pratique sur le terrain de l’art, il divaguait dans le vide avec une maturité précoce sur l’instant probablement imminent où le rôle actuel de l’art serait ramené à une échelle plus modeste, plus heureuse, au service d’une allégeance plus haute qui n’avait pas besoin d’être comme jadis une allégeance à l’Église. Quelle serait-elle ? Adrian n’en savait rien : mais la pensée que l’idée de culture était un phénomène historiquement transitoire, qu’il pourrait de nouveau se perdre dans autre chose, que l’avenir ne lui appartenait pas forcément, cette pensée, il l’avait certainement puisée dans la conférence de Kretzschmar.

– Mais il n’est d’autre alternative à la culture, interrompis-je, que la barbarie.
– Pardon ! fit-il. La barbarie n’est le contraire de la culture que dans le cadre de la hiérarchie de pensée que celle-ci nous propose. En dehors de cet ordre de pensée, le contraire peut être tout différent ou même ne pas être un contraire.

J’imitai la mimique de Luca Cimabue en disant : « Santa Maria » et en me signant. Il eut un rire bref.

Une autre fois, il déclara :
– M’est avis qu’il est un peu trop question de culture à notre époque pour qu’elle soit véritablement une époque de culture, ne crois-tu pas ? Je voudrais savoir si aux périodes de culture authentique on connaissait seulement ce mot, on le prononçait ? La naïveté, l’ingénuité, l’aisance naturelle me semblent être le premier critère de la disposition d’esprit que nous désignons de ce nom. Ce qui nous fait défaut, c’est précisément la naïveté, et ce manque, s’il m’est permis d’en parler, nous frustre d’une barbarie colorée, parfaitement conciliable avec la culture, avec une très haute culture. Je veux dire : notre échelon est celui de la civilisation, état fort louable sans contredit, mais on ne saurait douter qu’il nous faudra devenir beaucoup plus barbares pour être à nouveau capables de culture. Technique et confort. Avec cela, on parle de culture, mais on ne l’a point.

Thomas Mann, Le Docteur Faustus

2008/05/30 00:47 | 0 commentaires | tags :

la petite amie

Je fréquentais cette fille qui était plutôt bizarre dans son genre, elle avait des pointes de stylo à la place des mamelons.

Pendant l’amour, elle écrivait plein de trucs à l’encre bleue sur ma couette. La première nuit elle a écrit le forgeron le travaille et le façonne sur son fourneau, il lui donne une forme avec des marteaux et le forge à la force du poignet ; il a faim et perd ses forces, il ne boit pas

Puis, la deuxième nuit, elle a écrit d’eau et s’affaiblit. Le charpentier trace une ligne avec un stylo : il la façonne avec un rabot, il la délimite avec un compas, il lui donne une forme humaine, et la beauté d’un homme, pour vivre dans une maison. Il abat des cèdres ; ou bien il choisit un chêne ou un chêne vert et le fait pousser parmi les arbres

Je ne savais pas si elle le faisait exprès. Elle disait qu’elle ne s’en rendait pas compte. Ça me coûtait une fortune en pressing.

En tout cas, on a rompu un jour qu’elle est venue me voir et a vu de la forêt ; il plante un cèdre et la pluie le nourrit. Puis l’arbre devient du bois pour l’homme ; il en prélève une partie et se réchauffe, il entretient le feu et fait du pain ; et puis aussi il invente un dieu et l’adore. Il en brûle la moitié dans le feu ; avec l’autre moitié il mange de la chair, il fait rôtir de la viande, il en est fort content ; il se réchauffe aussi et il dit écrit sur ma couette. En rouge, cette fois. C’était l’écriture de sa sœur.

Bo Fowler, Trois histoires d’amour (in Les Nouveaux Puritains)

2008/05/08 19:51 | 0 commentaires | tags :

meule de foin

le passé

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