par Michel Valdrighi, 3X ans, bonne à tout faire du web le jour, superhéros injustement méconnu la nuit.
Nous ont quittés depuis le premier janvier, ou sont en train :
Nous ont fait une belle frayeur :
2016, l’année du Grand Remplacement.
Hier nous fêtions nos six mois de bonheur ensemble, ainsi que nos retrouvailles après une semaine loin l’un de l’autre.
Pour l’occasion, je lui ai fait des pâtes. Nature.
Je suis un monstre.
It took two days to lead up to this agony
Learning trust was just as slow
I just stopped seeing you as my enemy
I was not prepared to let you goI will be the only not mad woman in the park
I will be what’s left of longing on this earthStina Nordenstam, Circus
You tell me you don’t love me over a cup of coffee
And I just have to look away
A million miles between us
Planets crashing to dust
I just let it fade awayGarbage, Cup of Coffee
De cette dernière conversation, c’est « Tu ne m’as pas manqué. » qui m’aura fait le plus mal.
He’s got a Ctrl key from an old keyboard, and every now and again he’ll re-discover it in a drawer or under a plate of Chinese food or balanced on top of the tumble dryer, and he’ll turn to someone and hand them the key and say, “I think you need to take control.”
Stuart Langridge, Goodbye, Jono
You love me, you really love me!
Ma photo Noël dans la matrice a été publiée sur le FlickrBlog !
Merci Heather !
À la pêche à la ligne ambidextre, j’ai peur de perdre un bras.
Entre deux microréveils, une plage. Sur la plage, un homme et une femme ont dansé et chanté We mostly have legs sur l’air de You only live twice. Ils avaient cinq jambes et un bras.
Parce qu’en ce moment, je bouge je bouge je bouge je bouge je bouge, mais je n’accomplis rien ?
Il est huit heures, et demies, neuf heures ou plus.
Des bonne journée, des travaille bien, des à ce soir, des bisous.
Puis deux portes qui se ferment lentement, la mienne et la sienne, celle de l’appartement et celle de l’ascenseur — parfois l’inverse.
Enfin l’instant que je chéris chaque jour, quand la lente fermeture des portes nous dissimule (lentement), et qu’il ne reste à voir à l’un que le sourire de l’autre.
Un matin, deux matin, mille matins. J’espère ne jamais m’en lasser.
Argh, je reçois le flambeau de Sunny en pleine poire.
Aussi, cinq huit neuf choses que vous ne savez pas sur moi :
(ou vous êtes sacrément bien informé(e))
Bonus tracks :
Bon, après autant de révélations sur ma personne, je refile le bébé à Mnémo, kwyxz, Nacara, Beleg (a t-il un passé caché de porteur de casquette ?), et puisque je veux apprendre qu’il héberge en secret deux angoras et un persan, Laurent (oops, déjà fait) et Dr Dave !
“Did you do something wrong? Are you afraid of something? Whatever it is, let me help.
— ‘Let me help.’ A hundred years or so from now, a novelist will write a classic using that theme. He’ll recommend those three words even over ‘I love you.’”Star Trek, The City on the Edge of Forever (via)
Sentir les âmes damnées le goudron chaud fondre sous mes sabots mes pieds, cracher des flammes éternuer un coup sous la terre morte le soleil neuf: j‘ai 27 ans le jour du chiffre de la bête, il fait presque beau, et je me demande si The Hellboys ont tous une grosse main.
Eins
Hier kommt die Sonne
Zwei
Hier kommt die Sonne
Drei
Sie ist der hellste Stern von allen
Vier
Und wird nie vom Himmel fallenRammstein, Sonne
J’ai envie de vous dire « ça ira. »
« Et encore une fois, superbe container ! »
« Et en France, tes amis te posent des questions ? »
Elle est sur le point de dire oui mais, ensuite, elle se ravise ; elle veut être exacte et parle lentement : « Bien sûr que non ! Mais quand les gens se voient souvent, ils supposent qu’ils se connaissent. Ils ne se posent pas de questions et n’en sont pas frustrés. S’ils ne s’intéressent pas les uns aux autres, c’est en toute innocence. Ils ne s’en rendent pas compte.
— C’est vrai. Ce n’est qu’en revenant au pays après une longue absence qu’on est frappé par cette évidence : les gens ne s’intéressent pas les uns aux autres, et c’est normal.
— Oui, c’est normal.
— Mais je pensais à autre chose. Non pas à toi, à ta vie, à ta personne. Je pensais à ton expérience. À ce que tu avais vu, à ce que tu avais connu. De cela, tes amis français ne pouvaient avoir aucune idée.
— Les Français, tu sais, ils n’ont pas besoin d’expérience. Les jugements, chez eux, précèdent l’expérience. Quand nous sommes arrivés là-bas, ils n’avaient pas besoin d’informations. Ils étaient déjà bien informés que le stalinisme est un mal et que l’émigration est une tragédie. Ils ne s’intéressaient pas à ce que nous pensions, ils s’intéressaient à nous en tant que preuves vivantes de ce qu’ils pensaient, eux. C’est pourquoi ils étaient généreux envers nous et fiers de l’être. Quand, un jour, le communisme s’est écroulé, ils m’ont regardé, fixement, d’un regard examinateur. Et alors, quelque chose s’est gâté. Je ne me suis pas comportée comme ils s’y attendaient. »
Milan Kundera, L’ignorance
zengun (mon ancien blog anglo/francophone, mai 2000 à mai 2006)